Tafraoute - la douce
Arrivée sur Tafraoute c'est tout d'abord débarquer en terre de paix. Ici nous nous sommes promenés librement dans les ruelles, dans le souk de Tafraoute durant 3 jours sans que personne ne nous ai proposé de venir visiter sa boutique pour le plaisir ou pas de nos yeux, libre à nous de discuter ou marchander avec qui nous voulions. Ici pas un seul enfant pour demander un stylo, un bonbon ou qqs dirhams, parait que le message a été passé aux familles de briefer leurs enfants à ne pas demander. Ici pas un seul guide ou faux guide pour te guider vers les spots "à voir". Ici pas un seul gardien de parking sorti de "je ne sais ou" qui apparait quand tu récupères ton véhicule pour te réclamer un droit de parking. Par contre à Tafraoute tu trouveras toujours un marocain pour te montrer ton chemin si tu t'égares avec juste en retour un sourire en échange. La classe !
Tafraoute c'est aussi des commerçants qui proposent des prix justes. Ici pas de prix éxagérément augmentés pour permettre de négocier ou de tirer un max du porte-monnaie étranger. Unique dans notre Maroc
Arriver sur Tafraoute c'est aussi débarquer dans un univers minéral unique. La ville est entourée d'immenses blocs de granite brun et noir empilés les uns sur les autres, parfois en équilibre précaire, sur une successions de colines. Rochers aux formes multiples qui libèrent l'imagination, tête de lion, tête de loup, gazelle, chapeau de Napoléon, poisson ... tu peux passer des heures à révasser sur les différentes formes de ses rochers.
Visite du site rupestre de la gazelle et des rochers peints d'un artiste belge, un peu défraichis mais sur un site naturel sauvage captivant, seuls sous la pluie. Un autre jour, ballade à pied et sous le soleil dans les collines de Tafraoute, au milieu de vallons perdus et de collines recouvertes de ses majesteux blocs.
La culture des gens de Tafraoute c'est de laisser les visiteurs libres et tranquilles, de parler normalement. Nous devons l'avouer, après 6 semaines de Maroc ces 3 jours furent extrêmement reposants.
Zen-ric, Mars 2008