Lili, le retour et les jardins de Marrakech

Coucou,

Avant d’aller explorer ces fabuleux jardins nous avons longuement et fébrilement attendu et attrapé Lili à l’aéroport, qui devait finir le voyage avec nous.

En prévision de son arrivée, s'installer à Marrakech 3 nuits avant, y faire le fouinage que nous avions prévu, pour finalement ne pas trouver les objets divers et variés dont nous avons rêvé / c’est le souk ! Out la peinture du side. Les bâches, les cadeaux, on verra à Tanger, puis se rendre à l’aéroport par un bus dans une sorte de course-poursuite apres le bon bus, et, une fois à l’aéroport, attendre... Attendre. En jouant à cache-cache avec les policiers non contents que la foule s’approche trop des portes dédiées aux arrivants. En stressant sur l’avion qui n’arrive pas, entre angoisse et réjouissance.

Lili, t’es où ?

Finalement heureuses retrouvailles...

Jus de banane pour Lili et ballades en soirée sur la place Djema-Elfna, entre les odeurs des resto ambulant, les chorba, poissons grilles, escargot et  têtes de chèvres, les sons des tambours et flûtes à serpents.

Le lendemain de l'arrivee de Lili, bol d’air et découverte des jardins de Marrakech.

Decouverte du bleu majorel... dans les jardins de la maison du meme nom. Plantes incroyables et couleurs enivrantes. Cette maison installée dans la nouvelle-ville appartient pour moitié à Yves St-Laurent, habrite un musée d’art islamique, fontaines sur un fond de variations sur le même bleu –majorel ! Prise d’assaut par les touristes marocains et autres. Un oasis de fraîcheur, une pause dans la ville, une recharge pour nos batteries.

Nous avons la chance d’être à Marrakech au moment d’un festival sur les plantes et jardins. Nous goûtons à la Ménara, jardins populaires très prisés par les marrakchis les week-ends. La foule... familles ou amoureux viennent s’y reposer sous les oliviers, autour d’un pique-nique. Grande étendue d’eau plate et grisâtre, dans laquelle se reflète le ciel d’un Marrakech que nous allons bientôt quitter.






Au revoirs à la ville prise d’assaut par les touristes et à l’ami-garagiste. Bislama aux crêpes au miel et aux énième prise de tête sur les prix. Hâte d’aller voir ailleurs ce qui nous y attend.

Elsa-revenue de Marrakech, mais revenue aussi du Maroc.